Le Mexicain
LONDON Jack
Nouvelle édition 2017. Nouvelle traduction.
Il y a dix ans, avec Le Mexicain, Libertalia publiait son premier ouvrage. Il s’agissait alors d’une traduction de Louis Postif, initialement publiée en 1937, et quelque peu révisée. Parce que ce texte fait sens, nous avons demandé à Philippe Mortimer, traducteur de Construire un feu, Coup pour coup, Le Talon de fer, de le reprendre intégralement. Le résultat est éloquent.
« Puis, il vit la révolution dans toute sa gloire – rouge et resplendissante –, la révolution qui allait se propager dans son pays martyr et briser le joug du tyran. Les fusils étaient là, à portée de main. Chacun de ces visages honnis était un fusil. C’était pour ces fusils qu’il combattait. Il était ces fusils. Il était la révolution. Il boxait pour le Mexique tout entier. »
1910, les paysans crèvent de faim, le Mexique est en ébullition. La dictature de Porfirio Díaz, s’appuyant sur les grands propriétaires et les militaires, étouffe toute contestation par le fer et par le feu. Mais le règne de plus de trente ans touche à sa fin. Depuis la Californie, les révolutionnaires en exil préparent la conquête du pouvoir. Un matin, Felipe Rivera, jeune Mexicain chétif, surgit dans les locaux de l’organisation. Nul ne sait d’où il vient. On ne lui connaît aucune activité, pourtant il remplit les caisses. Il fascine, il fait peur. Cet être est un mystère…
Écrivain voyageur, chantre des grands espaces, militant socialiste révolutionnaire, Jack London (1876-1916) est à la source de la modernité littéraire nord-américaine. Dans cette nouvelle empreinte d’optimisme (1911), on retrouve les thèmes qui ont fait son succès : passion de la liberté et de l’égalité, volonté de dépassement, foi en l’homme.